Ce dont je m’apprête à vous parler concerne une annonce de Facebook datée du 11 Octobre 2018.

Ca commence à faire un bail, c’est vrai. Je vous vois venir… “Pfff, c’est déjà vieux ! Je suis sûr que j’ai déjà dû lire ça 20 fois ! Parle nous de choses intéressantes, ou bien je quitte cette page !”

Ne soyez pas si impatients, j’ai à peine amorcé mon propos ! Donc, il y a 8 mois de ça, Facebook annonce *roulements de tambours* LE POST 3D !!! Ah, vous aussi ça vous fait aussi peu d’effet ? (c’est pas juste, vous avez triché en lisant le titre de l’article !)

Il est vrai que, par cette release, le géant bleu espérait probablement faire l’effet d’un pavé dans la mare…au lieu de ça, disons plutôt qu’elle est tombée comme un cheveu sur la soupe.

Clarifions un peu la chose si vous le voulez bien.

Ici, le terme “post 3D” ne concerne absolument pas la possibilité de poster une modélisation 3D pouvant être admirée sous tous les angles. Ca, c’est une fonctionnalité disponible depuis encooooore plus longtemps, mais uniquement accessibles aux développeurs. Non, ici nous parlons bien d’une photo 3D que Monsieur et Madame Tout-le-monde peuvent afficher fièrement sur leur mur. Ce genre de post s’anime en fonction de l’orientation du téléphone/les mouvement de la souris et lorsque que l’utilisateur scroll.

Pour réaliser une photo 3D, il suffit d’être l’heureux propriétaire d’un iPhone 7+, 8+, X, XS ou XS Max avec un objectif double lentilles. Une bagatelle donc !

Non, plus sérieusement. Il est vrai que la création de ce genre de post n’est, finalement, pas à la portée de tous. Et c’est même fatalement ce qui explique que cette fonctionnalité soit si peu populaire, voire carrément méconnue du grand public. Pourtant, je suis certaine qu’elle est loin d’avoir montré tout son potentiel et qu’elle mériterait vraiment d’être mieux exploitée, détournée, sublimée. Si tant est qu’elle soit suffisamment accessible, évidemment…

Hehe, évidemment que j’ai la solution ! Et elle tient en 2 mots. Depth. Map. Ou carte de disparité en français -mais c’est de suite nettement moins vendeur, nous sommes d’accord.

La depth map consiste à analyser les différents points de profondeur d’un élément afin d’en réaliser une représentation 3D. C’est, basiquement, exactement de cette manière que fonctionne les objectifs à double lentilles des Iphone mentionnés plus haut : en shootant un sujet depuis deux points de vue légèrement différents, l’appareil arrive à analyser la profondeur des différents plans et à la retranscrire ensuite en une seule photo 3D. Et la bonne nouvelle, c’est que tout le monde, avec un bon logiciel de retouche tel Photoshop et un peu de pratique, peut créer la depth map d’une photo ou d’un visuel.

En pratique, comment on fait ?

Pour commencer, on va utiliser une image simple. Tenez, prenez ce tournesol. Créez-en une copie dans votre logiciel de retouche favori. Maintenant, cette copie, on va la transformer un peu.

Les différents plans -commençons facilement, ici, il n’y en a que deux- doivent avoir des nuances de gris différentes : on va donc appliquer un premier gris en arrière-plan et un autre plus foncé au niveau du sujet. Et voilà ! Pas besoin d’Apple, vous venez de créer votre propre depth map !

       

Jusque là, ce n’était pas très compliqué…

Figurez-vous que la suite est encore plus facile ! Laissez-moi vous présenter Depthy, le générateur de 3D. Donnez-lui simplement votre image de base, ensuite votre depth map, et lui s’occupe du reste. Et…

     

TADAAAAAAAM !!! Voilà le résultat ! D’une photo normale on obtient une photo 3D avec beaucoup de cachet

Une image qui bouge, c’est bien beau, mais ça sert à quoi ?

Vous, vous n’avez pas lu notre article sur la vidéo, n’est ce pas ? Pour vous la faire une courte, une vidéo a beaucoup plus d’impact qu’un simple visuel statique. Nos vieux instincts de survie nous obligent à nous focaliser sur le mouvement, c’est scientifique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de plus en plus d’entreprises privilégient le format vidéo pour leur communication : elles espèrent  jouer sur cette prédisposition naturelle de notre cerveau.

Sauf que la vidéo, ça peut coûter cher, ça demande des connaissances techniques particulières. Bref, ce n’est pas nécessairement le média optimale.

Et c’est là qu’intervient le post 3D. Avec peu de moyen, on peut dynamiser ses campagnes digitales et les rendre bien plus impactantes. Jugez par vous-même !

 

Alors, on passe à la 3D ?

OUI JE VEUX !