On vous a parlé plusieurs fois des outils de no-codes. Dans le premier article, nous abordions rapidement “à quoi ça sert” les outils de no-code et dans le second, nous explorions quelques outils et leur utilité.
Ici, j’aimerais développer l’idée de tester son concept avec des outils no-code. Cela peut être dans le cadre d’une création d’entreprise (peut-être même une startup) et/ou dans le cadre d’une évolution de votre entreprise, avec un nouveau concept, de nouveaux produits, une extension de votre business, etc.
1. Fixer le périmètre du test et limiter les coûts
Vous avez peut-être déjà entendu parler du concept de MVP (Minimum Viable Product ou Produit Minimum Viable), à ne pas confondre avec une V1. La différence entre ces deux notions : une V1 est perfectionnable, un MVP c’est un test. C’est forcément temporaire et ce n’est pas la version dont vous serez fière. Il n’y a que les fonctionnalités minimum pour faire un test. Il n’y a pas de design, de must-have (ou “ce serait mieux quand même avec ça”). L’objectif est de faire un test rapide. Voir si cela vaut le coût d’investir du temps et de l’argent.
Il y a 2 types de coût à limiter : les investissements monétaires et le temps. C’est pour cela qu’on peut faire appel aux outils no-code. L’idée est de se concentrer uniquement sur la fonctionnalité fondamentale pour éviter de développer un projet trop complexe en partant de 0. Le budget est bien inférieur à un développement complet. En ce qui concerne le temps, si la conception du MVP prend plus d’une semaine, lisez le paragraphe suivant !
2. MVP = Se concentrer sur une fonctionnalité
Il faut se concentrer uniquement sur la fonctionnalité phare de votre application ou de votre produit. Votre valeur ajoutée, ce qui fait que c’est un concept.
Si vous deviez résumer votre idée en 1 phrase, le MVP doit représenter cette phrase. Rien de plus.
3. Quelles sont les étapes clés de la mise en place d’un nouveau business ?
Eh bien, ça dépend ! Il n’existe pas de checklist parfaite, cela dépend de vous et votre projet. Quel est le business que vous souhaitez développer ? Votre objectif ? Votre rêve ? Notez tout, puis faites-vous violence. Quel est le MVP ? Par où commencer ? Quel est le produit/la fonctionnalité/le service phare ?
Ah oui, j’ai oublié de vous prévenir mais les étapes sont une suite de questionnement . C’est tellement dépendant de votre business, de votre cible, de vos moyens – budgétaire, mais également en termes de ressources humaines, de temps, etc.
Donc on reprend avec les questions, c’est le moment de s’intéresser à la cible. Qui est votre cible et surtout où se trouve-t-elle ? Vous pouvez vous aider de personas pour mieux vous projeter et faire encore mieux matcher votre produit à votre client idéal.
Une fois que vous avez le produit de base (MVP) et votre persona de départ, il faut voir où et comment atteindre celui-ci pour faire connaître, mais surtout vendre votre produit. Le mieux est de poser à plat toutes vos hypothèses et de faire les tests un par un (sinon vous mélangez tous les canaux mais que vous ne trackez pas correctement les résultats, vous n’aurez pas de visibilité sur ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne moins bien).
Le mieux étant de commencer par le plus facile à mettre en place (rapide et peu coûteux). L’important ici n’est pas le retour sur votre investissement mais plutôt d’analyser ce qui fonctionne ou pas. Vous devez tester votre produit, votre cible, votre prix, des canaux d’acquisition improbables. En fait, vous devez essorer toutes les opportunités possibles pour ensuite construire une stratégie digitale viable.
Une fois que vous aurez trouvé le bon angle, c’est là que les vrais investissements commenceront. Il faudra consolider et passer de la V0 à la V1.