Data et sport, quel rapport? Et si je vous dis qu’aujourd’hui tous les sportifs de haut niveau sont entourés d’entraîneurs, de kinésithérapeutes mais aussi de data scientistes, d’analystes et d’ingénieurs, ça vous étonne ?

Par exemple, lorsqu’on regarde l’équipe de France de football (un peu de chauvinisme ne fait pas de mal !), on peut entendre les commentateurs nous dire « N’Golo Kanté a 3 poumons, il a parcouru 11 562 mètres aujourd’hui ! ».

Un radar lors d’un match de tennis peut nous épater d’un 263,4 km/h (record du service le plus rapide détenu par Samuel Groth ). La vitesse exacte d’un Usain Bolt en pleine course… Bref, vous voyez le truc. Mais la data dans le sport va aujourd’hui beaucoup plus loin. Beaucoup, beaucoup plus loin.

« OK Benjamin, mais qu’est-ce que tu entends par Big Data? »

Très bonne question ! Nos usages digitaux ont pris une telle ampleur qu’ils génèrent chaque jour des masses d’informations presque sans fin. Des likes Facebook aux achats en ligne sur Amazon en passant par les données GPS ou encore par les objets connectés, c‘est autant d’informations que de données enregistrées, traitées et analysées.

Pour vous la faire courte, le Big Data permet de traiter des volumes massifs de données. Focus sur le Big Data dans le sport (ça sera beaucoup plus fun !).

Quand la data muscle le sport

Un chiffre va vous faire comprendre tout de suite l’importance de la donnée dans le sport : 500 gigas. C’est le nombre total de données enregistrées par les formules 1 lors d’un GP . 500 gigas de data générées par 300 capteurs par voiture, rien que ça.

Et oui, l’époque où les conseils du vieux coach Bobby suffisaient pour s’améliorer est bien révolue. Bonjour aux data scientistes, analystes et autres savants fous de la donnée (un peu comme nous sur nos campagnes webmarketing ).

D’ailleurs, vous lisez peut-être cet article depuis votre mobile 4G ? Et bien dites-vous que les écuries comme Mercedes AMG travaillent déjà sur la 5g pour optimiser la vitesse de transfert des données. Le fait d’avoir ces données en temps réel leur permet plusieurs choses :

  • mesurer et prédire le comportement de la voiture selon les conditions de la course
  • mieux anticiper les trajectoires et freiner au bon moment par rapport aux concurrents
  • aide à la décision par la visualisation de données

     

Si je vous dis que l’armée israélienne n’y est pas pour rien aux évolutions de la NBA, vous me croyez ? Cette célèbre ligue américaine de basketball utilise le Big Data déjà depuis 2007 avec une technologie venue tout droit d’un outil de tracking de missile Israélien : SportVU. Oui, ça fait peur. 6 trackers suspendus enregistrent 25 données par seconde (rien que ça). Sur 48 minutes de match, je vous ai fait le calcul, ça fait 72 000 données. Et parce que j’ai un petit côté Maurice et que j’aime bien pousser le bouchon un peu loin, sachant qu’une équipe NBA joue 82 matchs en saison régulière, ça fait 6 millions de données… Sans compter les matchs de pré-saison et les play-off, donc.

Vitesse des joueurs, position de shoot favorite, à quel coéquipier Lebron James passe le plus le ballon, temps de suspension et hauteur d’un dunk, pourcentage de réussite au tir lorsqu’un Stephen Curry a un défenseur sur lui, deux défenseurs, à 1 mètre de distance, 2 mètres, etc.

La donnée révolutionne complètement le jeu : les premières équipes à s’être pleinement emparées du Big Data ont fait un constat simple. Il est mathématiquement plus pertinent de tirer à 3 points avec des joueurs à 40% de réussite que de tirer à 2 points avec des moyennes entre 50 et 60% de réussite. Le nombre de 3 points tiré par match explose depuis ces dernières saisons.

Parlons peu, parlons foot : Footovision “data-ise” ce sport et transforme une vidéo de match en une véritable source de données exploitable permettant aux clubs d’analyser leurs performances et de travailler sur des axes d’amélioration. Le Big Data prend une telle proportion que l’on voit naître de nouvelles entreprises spécialisées dans le traitement des données et l’analyse.

       

   

L’objectif du Big Data dans tout ça ?

Le Big Data constitue aujourd’hui un élément vital dans le sport à haut niveau. S’il est utilisé pour recruter les meilleurs jeunes, son objectif est de faire gagner des matchs mais pas seulement. N’oublions pas que les plus grandes franchises de sport sont avant tout des entreprises qui évoluent avec des concurrents. Je n’irai pas dans le débat du “sport business” mais concrètement, les propriétaires de franchises ou d’écuries ont un objectif double :

  • des victoires
  • de la rentabilité

La donnée est un moyen de prendre le pas sur cette concurrence. Pour ramener cette analyse sur le sport dans notre univers d’entreprises plus “classique”, la “Heatmap” utilisée en NBA est un outil que l’on utilise tous les jours pour évaluer la performance des sites de nos clients (zones chaudes, zones froides etc). Analyse comportementale, point de friction à la conversion, taux de rebond, ce sont nos mesures de performances à nous.

Et pour vous montrer que la donnée est le premier point dans une refonte de site, dans une campagne d’acquisition de trafic ou autre levier web, voici une petite capture d’écran de nos rapports mensuels que l’on envoie à nos clients (je vous fais cadeau des 20 autres pages ).

     

Et vous, quelle place donnez-vous à la data dans votre entreprise ? Avez-vous au moins un compte Google Analytics de brancher sur votre site ? Si vous ne savez pas ce que c’est et que vous n’êtes pas sûr de l’avoir paramétré, appelez-nous vite !

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