Ces dernières années, les meilleurs rédacteurs SEO ont fait leurs preuves. Particulièrement rentable pour les entreprises qui le maîtrisent, le SEO est un art qui propulse de nombreux business sur le web.
Augmenter sa visibilité, multiplier ses ventes et sa notoriété, asseoir sa position de leader… Oui, le référencement naturel est un enjeu de taille qui existera tant que tout le monde recherchera ce dont il a besoin sur internet.
Alors pour atteindre les sommets, on vous propose 10 conseils d’experts pour devenir le meilleur rédacteur SEO.
Mieux comprendre le fonctionnement de Google
Tous les rédacteurs SEO le savent, l’objectif de Google c’est la pertinence de son moteur de recherche. Proposer le bon contenu à la bonne cible n’est pas toujours évident pour la machine. Pour cela, les algorithmes évoluent constamment.
En tant que rédacteur SEO , notre travail est de chercher à comprendre le fonctionnement de Google. Le but est de pouvoir faire la différence entre les facteurs qui ont de l’impact sur le positionnement des pages indexées et ceux qui ne changent rien.
Google prend aujourd’hui en compte de facteurs comme la vitesse du site, l’expérience utilisateur (mesurée avec le taux de rebond, la profondeur de navigation et le temps moyen passé sur les pages), la pertinence du contenu, le rythme de publication etc.
De nombreux professionnels publient constamment autour des sujets d’actu SEO, via des articles de blog, des newsletters, des posts sociaux ou encore en podcast. Ce qui nous amène au premier conseil.
Conseil N°1 : Se tenir informé des évolutions des moteurs de recherche en suivant une newsletter réputée par exemple (abondance ? voir un guest blogger?)
On ne vous demande pas non plus de suivre sur Twitter le directeur de l’ingénierie chez Google, mais cela dit, vous êtes libres 🙂
Comprendre l’intention de recherche
Comprendre l’intention de recherche liée à un mot-clé est la base d’un article bien rédigé. Parce que c’est la meilleure façon de bien répondre à ce qui est recherché. Rappelez-vous que Google cherche à atteindre la pertinence absolue.
L’intention de recherche peut se décliner en 4 sortes de recherches :
- Recherche Informationnel : l’internaute recherche de l’information avec une intention d’apprendre (exemple : comment faire un cocon sémantique). C’est ce type de recherche qui va intéresser les rédacteurs SEO
- Recherche Navigationnel : ici il cherche à naviguer spécifiquement sur un site web (exemple : airbnb)
- Recherche Commerciale : l’internaute recherche des informations sur un produit ou un service dans le but de passer à l’action (achat, téléchargement, abonnement etc). Il n’est pas encore totalement décidé, c’est pourquoi les contenus proposés vont être influençants, avec des avis, commentaires, comparateurs etc. (exemple : meilleure pizza bordeaux)
- Recherche Transactionnelle : l’internaute recherche avec l’intention de passer à l’action (exemple : devis assurance auto alianz)
Dans le cadre de la rédaction de contenu, vous pouvez également vous attarder sur la forme du contenu attendu. Est-ce qu’il s’agit plutôt d’un article ? Est-ce qu’il s’agit d’un tableau d’information ou d’une liste à puces ? Ou bien est-ce qu’une infographie transmet mieux le message ?
Conseil N°2 : Avant de commencer à rédiger, taper la longue traîne de votre titre et ouvrez les 5 à 10 premiers résultats SEO. Lisez tous les titres h1 et h2. À partir de là, vous avez normalement l’intention de recherche associée à votre mot clé. Intéressez-vous également aux types de contenus, synonymes, tons des phrases pour définir le fil rouge de votre rédaction.
Créer du contenu unique et original pour se démarquer
Il devient indispensable de se démarquer dans ce vaste océan de sites web indexés. Parce que c’est ce qui fait la différence notamment pour fidéliser vos lecteurs.
C’est le conseil de ce guide le plus difficile à mettre en œuvre sur la durée. Pourtant, c’est le plus efficace pour générer de fidèles lecteurs et bien plus. Encore faut-il bien s’y prendre.
Au-delà du contenu lui-même, il y a trois façons pour un rédacteur SEO de rendre un message meilleur qu’un autre pour une cible donnée :
- le storytelling
- le copywriting
- la différenciation
Parmi les techniques avancées des rédacteurs SEO (storytelling/copywriting) pour générer de l’intérêt dans leurs contenus, la différenciation est bien souvent oubliée. Dans le cadre d’un blog, cela consiste à différencier l’approche du contenu pour proposer quelque chose de nouveau, de frais voire parfois tendancieux.
Par exemple dans la finance, on vulgarise de plus en plus des termes pour casser la barrière qui rend l’investissement “inaccessible” car complexe à comprendre. MonPetitPlacement va même jusqu’à tutoyer ses lecteurs et ses clients.
Résultat cela fonctionne.
Conseil N°3 : Trouvez un fil rouge pertinent en utilisant le storytelling, le copywriting ou la différenciation, pour rendre votre contenu original et unique. S’il est utile ou apprécié, vous en serez récompensé.
Penser aux cocons sémantiques
En 2021, les cocons sémantiques sont bien connus chez les référenceurs. Une bonne stratégie de référencement comporte au moins un cocon sémantique.
Le cocon sémantique permet d’aborder un sujet en profondeur. Et cela est particulièrement apprécié par les moteurs de recherche. L’idée est de passer pour un expert d’un domaine aux “yeux” des moteurs de recherche.
Pour cela, il faut traiter un sujet sous tous les angles, puis aller en profondeur sur chaque sous-sujet. L’organisation est la suivante : un thème est traité par une page qui sera la page mère du cocon. Les sujets abordés dans la page mère sont développés dans les pages filles.
Et ainsi de suite. Plus on descend, plus il y a de pages filles, petites filles, petites petites filles etc.
Le succès repose sur un maillage précis qui consiste à pousser le trafic vers les pages stratégiquement intéressantes (landing page ou page produit). Pour cela, proposez un lien vers la page mère dès l’introduction si possible. Ajoutez des liens vers les pages supérieures en début d’article, des liens vers les pages filles en fin d’article. Utilisez les sections d’articles similaires pour faire des liens vers des pages soeurs (pages de même niveau)
Exemple de cocon à 10 articles et 2 pages mères (à faire nous-mêmes) :
La rédaction du contenu doit être faite en pensant à la place de l’article dans le cocon sémantique. Est-ce une page en haut de cocon ? En bas ? Quelles sont les pages de même niveau ?
Cela est idéal pour faire les liens dont vous aurez besoin pour tisser votre cocon sémantique.
Comme tout le monde vous serez tentés, mais évitez les longues redondances d’un article à un autre.
Conseil N°4 : Lorsque c’est possible, identifiez les cocons sémantiques les plus probables dès la création de l’arborescence de votre blog. Rédigez votre contenu en tenant compte des pages mères-filles pour optimiser la structure de l’article et son maillage interne.
Travailler ses titres et les meta descriptions
Prenez du temps pour trouver les titres les plus accrocheurs, surtout quand il s’agit du titre de l’article.
Lorsqu’on se noie dans les résultats des moteurs de recherche, la principale information qui guide nos clics, ce sont les titres (balise title).
Le balisage des titres (h1, h2, h3, h4 …) est indispensable pour que les moteurs de recherche saisissent la hiérarchisation de votre contenu. Car le poids d’un mot sera plus fort dans un h1 que dans un h2 et ainsi de suite.
C’est pourquoi il semble évident qu’il faut placer son mot-clé principal dans le titre (h1). Toutefois, cela n’est pas suffisant.
Un bon rédacteur SEO sait susciter l’intérêt chez sa cible avec ses titres (h1). Si son titre (h1) donne plus envie de lire l’article qu’il voile plutôt qu’un autre, c’est gagné !
Soignez également vos meta descriptions, cela peut faire une petite différence non négligeable. Pour les meta descriptions, un copywrite court qui résume bien l’enjeu de votre page. Pour cela, faire un focus sur l’intention utilisateur de votre article permet de mieux s’adresser à sa cible.
Conseil N°5 : Soigner les titres (surtout le h1) et les meta descriptions. Pour les titres, il doit contenir le mot clé de l’article et être accrocheur. Pour les meta descriptions, utiliser l’intention utilisateur pour décrire l’enjeu de votre contenu. Dans les deux cas, le copywriting sera votre ami.
Optimiser son maillage interne
L’optimisation du maillage interne est peu complexe et peut s’avérer particulièrement efficace. Que ce soit pour augmenter ses taux de conversions ou pour faciliter la lecture de l’information.
Et oui, c’est le maillage interne qui permet aux moteurs de recherche de débusquer les pages les plus profondes. Une fois cela fait, elles ajoutent du poids (= meilleur ranking) aux pages indexées qui leurs sont complémentaires.
Les règles de maillage vont dépendre de la manière dont vous souhaitez structurer votre blog : en silos ? en cocons ? sous forme hybride ?
Sur un silo sémantique, on va faire un lien d’un mot clé vers une page dès qu’une autre page le définit mieux (exemple : Wikipédia)
Sur un cocon sémantique, on lie les pages entre elles en respectant une hiérarchisation et une logique de lecture du contenu.
Dans les 2 cas, il y a des règles de base à connaître pour bien utiliser ses liens internes :
- Les ancres doivent être claires et correspondrent à la destination (oubliez les ancres du type “dans cet article” ou “cliquer pour voir”)
- Le nombre de liens internes sur un article doit être de 3 ou 4 pour 1500 mots (minimum 2)
- Évitez d’avoir plus d’un lien sur une même section (h2)
- Pour les silos sémantiques : ici c’est la cohérence des ancres <> liens qui est importante. Une expression ou un mot clé est mieux expliqué dans un autre article ? Alors ajoutez un lien
- Pour les cocons sémantiques : ici, la position des liens dans la page est importante. En règle générale, on met un lien vers la page mère en haut de page (dans ligne de flottaison si possible), un lien vers une page fille en milieu d’article et 1 lien vers une page soeur en fin d’article
L’astuce des experts en cocon sémantique : on peut utiliser le fil d’ariane pour avoir un lien dans la ligne de flottaison qui renvoie sur la page mère. De la même manière, on peut utiliser les articles similaires pour avoir des liens en bas de page.
Le saviez-vous ? La position des liens a un impact direct sur le trafic qu’il génère: plus il est haut dans la page, plus la probabilité qu’il sera cliqué est forte.
Pourquoi ? Tous vos visiteurs ne vont pas scroller jusqu’au bout de vos pages. La ligne de flottaison est théoriquement la zone la plus cliquée.
Conseil N°6 : Optimiser le maillage interne en fonction du type de structure des pages (silos ou cocons sémantiques). Privilégier la qualité et la pertinence à la quantité de liens.
Viser la position 0 sur Google
La position 0 est donnée à un résultat de recherche qui se place au-dessus du premier résultat naturel, sans pour autant relever du référencement payant.
La plupart de temps, la position 0 est déclenchée lorsqu’on pose une question directement dans la recherche. En fait, c’est la montée en puissance de la recherche vocale qui pousse Google à nous proposer des extraits d’information au-dessus des résultats naturels.
Psychologiquement, c’est comme avoir un grand panneau avec écrit “Pertinence validée par GOOGLE ✌️”.
Vous vous en doutez : c’est un emplacement convoité par les meilleurs de vos concurrents. Et oui, car il faut savoir que plus de 99% des position 0 proposent des pages déjà classées en première page (= top 20).
Il existe plusieurs formes pour cette position de premier choix : images, icons, fuseaux horaires, features snippets (aussi appelés extraits vedettes) etc …
En tant que rédacteur SEO, ce sont principalement les features snippets qui vont nous intéresser.
En effet, ils permettent de propulser du contenu au-dessus de la position 1 organique. Et ce contenu en question est un extrait de votre article. Idéal pour du contenu écrit.
Les features snippets à viser lorsqu’on est rédacteur SEO sont :
- La section Extrait optimisé : extrait de la page qui répond à la requête recherchée
- La section Autres questions posées : questions plus ou moins similaires fréquemment recherchées avec un champs sémantique proche
Certains outils comme SEMrush permettent d’identifier les requêtes et les domaines pour qui ces extraits se déclenchent. C’est idéal pour identifier quel article optimiser pour se placer sur une question.
Pour qu’une page de votre site soit déclenchée via en tant qu’Extrait optimisé ou dans une section Autres questions posées, voici quelques conseils :
- le contenu doit répondre immédiatement à la question demandée.
- la réponse doit être courte
- une réponse avec des chiffres ou des faits est toujours mieux
- si un concurrent est déjà en position 0 : identifiez la forme du contenu (paragraphe, phrase, tableau ou liste à puces) pour adapter votre contenu
- vous n’avez pas besoin d’insérer la question recherchée dans vos h2 même si cela semble parfois aider
- le mot clé principal doit être inclus dans le plus de titres possibles
Conseil N°7 : Viser la position 0 et notamment les features snippets dès pour chaque page indexée en première page des résultats. Aucun secret, le contenu doit être parfait pour Google et pour les internautes. Agencer le contenu de manière à répondre immédiatement après un sous-titre. Les réponses doivent être courtes, claires, complètes et utiles.
Penser aux lecteurs : le score de lisibilité
Voyons ensemble les bonnes pratiques pour une meilleure lisibilité de son contenu.
Comme expliqué précédemment, le travail sur les titres est très important. Il en est de même pour les sous-titres. Ils doivent être clairs et facilement visibles. Cela permet de trouver plus rapidement l’information que l’on cherche.
Le texte doit être aéré avec des paragraphes courts. Essayez de ne pas dépasser 6 lignes par paragraphes. Pour structurer le contenu de cette manière retenez cette équation : une idée = un paragraphe.
Raccourcissez les phrases pour avoir moins de 20 mots par phrase. Certains outils de lisibilité donnent un meilleur score lorsqu’on a des phrases de moins de 12 mots. Le mieux est de favoriser autant que possible des phrases à 12 mots et ne jamais dépasser 20.
Évitez d’utiliser du jargon. Votre contenu doit être compris par un maximum de monde. Votre langage doit être simple et clair.
Enfin, méfiez-vous de certains outils d’assistance lorsque vous écrivez en français.
Les assistants d’écriture Yoast SEO, Dokey ou SEMrush ne sont pas si efficaces que ça pour du contenu français.
Cependant ces outils permettent d’avoir des informations supplémentaires intéressantes en SEO. Je parle de la longueur idéale du texte, le poids des mots ou le score SEO total du texte.
Tout bon rédacteur SEO voudra obtenir la pastille verte sur Yoast ou le score de 10/10 de SEMrush. Mais pour une vraie optimisation d’un texte, améliorez la partie “lisibilité” avec des outils comme Hemingway App ou Scolarius qui est un outil francophone.
Conseil N°8 : Respecter les bonnes pratiques pour une bonne lisibilité. Proposer des titres visibles, des paragraphes courts, des phrases claires et concises. Ne pas prendre en compte le score de lisibilité donné par les assistants d’écriture SEO. Utiliser des outils de lisibilité français conjointement aux outils d’assistance SEO.
Optimiser ses images
Les images font partie des éléments qui retiennent les visiteurs sur vos pages. La qualité des images doit être bonne sans ralentir la vitesse de chargement de la page.
Toutefois, le référencement des images est un point à ne surtout pas négliger. Les balises Alt et Title, la description et le nom de l’image doivent être soignés.
La balise Alt sert pour la description vocale de l’image. C’est une fonctionnalité d’accessibilité pour les aveugles. Mais elle est également utilisée par Google pour comprendre à quel mot clé se rattache l’image. La description doit être courte avec un mot clé maximum.
La balise Title doit être soignée pour vos visiteurs qui passent leur pointeur sur votre image. Cet attribut n’est pas scanné par les robots de Google mais un bon rédacteur SEO se doit de proposer un contenu soigné.
La description (ou la légende) permet de mieux décrire votre image et son intérêt dans la page. Utilisez des mots clés car Google s’en sert pour contextualiser l’image. Une bonne légende peut faire réfléchir, distraire et faire que vos visiteurs passent plus de temps sur vos pages. En bref, cela améliore votre expérience utilisateur et donc votre SEO.
La taille de l’image doit être mesurée avec précaution pour ne pas alourdir la vitesse de chargement de la page. Utiliser des compresseurs de PNG comme TinyPNG pour réduire le poids des fichiers. Ils permettent de réduire le volume de l’image sans perdre de qualité.
Conseil N°9 : Soigner les balise Alt, Title ainsi que la description de vos images. La balise Alt contient le mot clé principal une seule fois. Utilisez la description pour le référencement de la page et pour l’expérience utilisateur.
Travailler ses url
La plupart des rédacteurs SEO ne sont pas développeurs, et bien souvent ils utilisent des CMS comme WordPress.
La spécificité pour ce genre d’outil, c’est qu’une URL est générée automatiquement dès qu’une page est publiée. Attention donc si vous appliquez ce conseil à bien paramétrer vos redirections 301
C’est pourquoi il est important de faire un tour dans les réglages d’URL pour définir la forme qui convient le mieux. Il est préférable de le faire dès le début
L’idée est de choisir la forme la plus lisible pour vos visiteurs qui souhaitent retrouver une de vos pages. Une URL chiffrée sera difficile à retrouver. Alors qu’une URL qui indique le titre de votre page est bien plus adaptée.
La forme idéale pour des articles de blog serait :
https://votredomaine.com/titre-de-larticle/
Ou encore pour les blogs en cocons sémantiques :
https://votredomaine.com/catégorie/titre-de-larticle/
Dans le cas d’une structure en cocon sémantique, inclure la catégorie dans vos URL peut être très pratique pour vos analyses.
Conseil N°10 : Pour les CMS, modifier les paramètres d’URL pour rendre le titre de la page lisible depuis la barre de recherche.